MURAL
Bilbalka c’est l’histoire d’Extebe, c’est « vivre et travailler chez soi » comme il le dit. Chez soi, pas en télétravail, travailler dans son village d’origine, Saint palais ou Dompaleu en basque, et en famille sur trois générations. Pouvoir y créer une entreprise forte, qui emploie, propose du sport et de la culture, des échanges, du bon temps et des ateliers de menuiserie haut de gamme pour Artegur.
Extebe cherchait des artistes pour valoriser ce lieu unique au Pays basque intérieur.
XabXab nous a présenté.
Il fallait attirer le regard et rendre le lieu dynamique.
La collab’ avait commencée. D’autres créations viendrons dans les années a venir se Deus quiser.
Invité à Kassel en Allemagne, j'ai pu y peindre l'entrée d'un tunnel piéton. L'idée était d'inciter le passant à y rentrer par un graphisme qui l'aspire, dans une ambiance colorée rassurante. J'ai passé une semaine dans ce tunnel faisant la jonction entre l'université et le quartier turc de la ville où jai rarement mangé aussi sainement. Vielen Dank marcel und Max!!!
En juin les associations LE RAFU et B612 on mis en place le premier festival de street art de Floirac, ma ville, mon hood en banlieue bordelaise.
Aidés par les services de la Mairie et de l'AIA nous avons pu peindre une fresque de 250M2. Ce mur m'était offert en tant que résident floiracais; contrairement à la mouvance actuelle qui valorise l'individualisme dans notre cher mouvement ,nous avons approché ce mur collectivement avec SAIR, REPAZE, SCANR et TRAKT. Dialoguant afin d'unir nos forces pour montrer au public de la métropole ce qui se fait sur la scène locale dans le domaine post graffiti. Ici chaque artiste est dédié à la même cause, les aficionados et connaisseurs comprendrons et apprécierons.
Collaboration Transfert X Bordeaux Métropole X Eté Métropolitain.
Gare de Bordeaux.
©Julien jean.
Dans le cadre de l'Eté Métropolitain notre asso TRANSFERT à peint trois murs sur la Métropole aquitaine.
Accueillis à la bien, on peint directement sur le mur de la mairie, face à la médiathèque.
Peggy, notre bienveillante G.O a tout mis en place et nous arrivons frais, au matin pour cinq jours de peinture.
TRAKT arrive avec une proposition solide, mêlant ma volatilité à son graphisme rigide, laissant ROOBLE aka "le virtuose" du réalisme caler un ouvrier partant au maille de bon matin.
Bassens est une de ces villes ouvrières, port industriel symbolique de la rive droite qui a longtemps accueilli le prolétariat du cru.
La théorie de Bourdieu qui veut que le bagage culturel soit relatif à la taille du portefeuille est une réalité. Cependant ce mur exprime une autre réalité: celle de l' Elégance du hérisson. Cet ouvrier qui contemple la voute céleste et la ville au loin nous prouve que la poésie est accessible à tous, que plus qu'un droit c'est un besoin pour donner de la dimension à nos vies; et que la sensibilité et la finesse qui permettent d'être réceptifs aux expressions artistiques sont innés.
L'association le Mur et Pôle magnétique, m'a invité, en avril, à venir kicker le mur, The mur.
En tant que graffeur, j' étais honoré d'être le premier à venir poser de la lettre sur ce support.
J'en ai profité pour rendre hommage au printemps qui commençait à nous réchauffer pour nous sortir de cette semi-mort gelée de l'hiver provincial et nous offrir, comme à chaque printemps, une renaissance des plus savoureuses. Les couleurs chaudes étaient donc de rigueur.
LOVELIFER est écrit, c' est le nom de l'oeuvre. Une Dédicace à tous ceux qui l'aiment cette P....N de vie, mon printemps éternel the G, tous mes kiffeurs, ceux et celles qui s'y accrochent et la savourent chaque matin en voyant la terre se parer de 1000 couleurs.
Photos de Mireille Blériot et Alain Stab.
Une fresque réalisée avec une très bonne Selecao2015 sur le thème du VOYAGE, à saint Jean d'Angely, berceau des croisières Citroen au début du 20éme siècle.
Quatre jours de fresques agrémentées de débats, d' ateliers et inaugurées avec un concert face au mur.
Un accueil comme nous en avons rarement, des barres et des barres, et pas mal de poésie.
La fresque commence par une interprétation déconstruite de la ville dans laquelle évolue un enfant qui scrute le ciel nocturne à travers ses jumelles, il s'évade et brise la distance qui le sépare des étoiles, il s'évade comme le faisaient aussi les explorateurs avant que le tourisme n'existe, ceux la même qui embarquaient sur des bateaux ou des auto-chenilles au péril de leur vie dans l'espoir d'alléger leur condition, portés par la force de la vie.
Cet enfant c'est nous, notre bateau, c'est la peinture.
" partir c'est grandir, avancer, chercher, et surtout vivre. C'est la vraie aventure, celle qui laisse des traces dans l'âme."
Marc Thiercelin, Navigateur.